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Welcome dans la réalité de la parentalité et plus particulièrement des parents d’enfants dys ! Un parcours semé d’embûches, de surprises et de moments où tu te demandes si vous avez vraiment signé pour tout ça, je le sais, je suis passée par là. Mais en y pensant, nous n’avons pas vraiment le choix pour le bonheur de nos loupiots. Aujourd’hui, on va parler des step par lesquelles nous passons du diagnostic à l’acceptation. Quelles sont les étapes vers l’acceptation d’un enfant dys ?
Le déni : le premier réflexe
En premier lieu, l’être humain nie l’évidence par protection, contrariété, déception, peur de l’inconnu. Autant de raisons en fonction de chaque parcours de vie, pensées, croyances. « Oh, ce n’est rien, il va juste un peu plus lentement que les autres ». Ou mon préféré : « Ca va venir ».
Les premiers mois concernant Yohan et son trouble du langage ont été très durs. Je défiais l’orthophoniste et les autres professionnels, je n’y croyais pas du tout.
La colère : un passage obligé
Quand la réalité vous parvient, vous chuchote, vous saute à la figure comme une brique en pleine tête, il est temps de laisser place à la colère. « Pourquoi moi ? Pourquoi mes enfants ? » Tu peux même te fâcher contre le monde entier, contre les profs, contre les médecins, contre le voisin qui a un chien bruyant, pourquoi pas ? Vous devez laisser sortir cette rage pour votre évolution. Il s’agit de l’une des étapes vers l’acceptation d’un enfant dys la plus contrariante car nous nous sentons impuissants, démunis, incompris, malmenés et profondément tristes.
Les tests en tout genre
Maintenant que les choses sont plus claires, la recherche de solutions arrive doucement mais surement. « Peut-être que si on essayait le yoga ? Ou cette méthode d’apprentissage révolutionnaire qu’on voit sur Internet ? »
Nous sommes prêts à tout pour le sourire de nos enfants, leur bien-être, leur bonheur. J’ai cherché durant des mois des options comme les réflexes archaiques, la méditation (pour la gestion des émotions, Yohan adore!), les techniques pour l’aider à apprendre à lire (enfin déjà on travaillait l’alphabet non sans peine). Bref, j’étais sur pile h24 pour l’aider, l’épauler, le soutenir, le guider, faire les devoirs. Au risque de nous épuiser autant l’un que l’autre… mais ça, je ne le voyais pas !
La dépression
Mais ce rythme est écrasant, épuisant. Stress, tristesse, questionnement rythment le quotidien, la réalité. C’est normal. Pour cela, les pauses sont importantes afin de se sortir de ces habitudes, des attentes, pour se ressourcer. Nous restons des humains, nous avons besoin de temps à nous, de couper, de se retrouver afin de mieux guider.
Un temps, je me suis égarée. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Certaines personnes ne vous le diront pas car ce n’est pas « bien vu » mais durant cette phase, nous faisons le deuil de l’enfant parfait, de celui que l’on s’était imaginé. Bien sûr, notre enfant est toujours parfait mais il est différent de notre image et ça fait mal.
Les étapes vers l’acceptation d’un enfant dys : la plus attendue de toutes
Ah, enfin ! Après un long périple à travers les montagnes russes émotionnelles, on arrive au sommet : l’acceptation. On prend conscience que nos enfants sont juste différents, pas moins que les autres. Nous les aimons pour ce qu’ils sont et nous savons que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les soutenir et les aider à réussir dans la vie, à être heureux.
Maintenant que vous avez traversé cette aventure ô combien risquée voici quelques astuces pratiques :
- Documentez-vous : ne cessez jamais d’être l’affut des nouveautés, des tendances.
- Soyez leur plus grand supporter : Encouragez-les, célèbrez leurs petites victoires et montrez-leur que vous êtes fiers.
- Gardez le sens de l’humour. Le rire galvanise les foules, ne l’oublions jamais
Conclusion : les étapes vers l’acceptation d’un enfant dys
En conclusion, être parent d’enfants dys n’est pas toujours une balade de santé, mais c’est une épopée incroyablement enrichissante. Cela vous transforme littéralement, vous enivre, vous montre la vie sous un nouvel angle. Je suis totalement différente, nous le sommes tous. Chaque être est unique, nous avons tous notre ADN, nos besoins, nos souhaits, il est bon de s’en souvenir.
Mais rappellez-vous que dans ce processus, vous n’êtes pas seuls. Nous sommes tous dans le même bateau, à pagayer dans cette folle mer de la vie.
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