La question du manque de confiance des femmes en leurs compétences est un vrai sujet de société assez peu évoqué pourtant il le devrait. Les femmes, malgré leurs réussites, ont tendance à se dénigrer et à ne pas croire en leurs forces. Ce phénomène, qui ne date pas d’aujourd’hui, a des conséquences sur le sujet de sexe féminin, son quotidien et sa vision. Le syndrome de l’imposteur chez les femmes se veut très présent.
Il freine l’ambition et limite leurs accès aux postes de cadre par exemple. Comprendre le point de départ de ce ressenti est indispensable afin d’enrayer ce terrible gaspillage. En y réfléchissant, seule une prise de conscience collective transformera les mentalités, vous ne pensez pas ? Parents, enseignants, responsables jouent un rôle important en vue de restaurer l’estime des femmes. Le chemin est si long !
Les stéréotypes et le syndrome de l’imposture
La modestie de l’individu féminin
Depuis des générations, la femme doit rester humble et modeste. Dans l’esprit commun, la femme minimise ses succès et parfois les attribue à des faits extérieurs. Ce fait augmente le doute sur l’accomplissement et les compétences des femmes.
Les modèles et le syndrome de l’imposteur chez les femmes
Depuis toujours, les femmes ont moins de modèles que les hommes. Le monde du travail et les postes à responsabilité ont longtemps été majoritairement masculins. Ce manque de représentation au sein de positions d’autorité renforce l’idée que les femmes sont moins capables et moins méritantes.
Selon une étude récente, les jeunes femmes ayant des modèles féminins développent avec plus de facilité leur estime personnelle et leur confiance en elles.
La socialisation différenciée développe le syndrome de l’imposteur chez les femmes
L’éducation
Les stéréotypes nous sont transmis depuis l’enfance, vous savez ces idées limitantes qui polluent la tête, l’esprit et notre vision? On nous apprend la discrétion et l’obéissance plutôt que l’affirmation de soi et l’ambition. Cette éducation a des répercussions durables sur notre estime et notre confiance en nos compétences.
L’ambition oui mais …
Les filles et femmes sont gentilles, responsables et non ambitieuses, telle est l’image que l’on a eu durant des années. L’entourage, la famille a parfois tendance à rabaisser la petite fille pour diverses raisons. Alors que quelques compliments feraient la différence, limiteraient les inégalités et feraient évoluer les comportements. Comment ne voulez-vous pas que le syndrome de l’imposteur chez les femmes soit aussi développé avec de telles idées ?
La culpabilité est immense : on se doit d’être bonnes partout, dans tous les domaines.
Le travail émotionnel handicape les femmes
Le besoin de faire ses preuves en permanence
Les femmes ressentent le besoin constant de prouver leurs compétences, bien plus que les hommes. En effet, les préjugés sur leurs aptitudes ont la vie dure. Nous devons redoubler d’efforts pour démontrer leur valeur professionnelle. Cette pression permanente est épuisante.
Elle génère du stress et de l’anxiété. À force, les sujets de sexe féminin finissent par douter d’elles-mêmes. Leur confiance en leurs aptitudes s’effrite. L’échec est vécu en tant que tel alors qu’il est synonyme de défi, d’obstacle surmontable et de réalisation. Le poids des mots et des pensées s’avèrent essentiel pour se sentir bien dans ses baskets.
Ménager les susceptibilités renforce le syndrome de l’imposteur chez les femmes
Les femmes marchent sur des œufs, elles surveillent leur attitude et leurs paroles. Le moindre faux pas est perçu comme une marque d’agressivité ou d’arrogance de leur part. On leur reproche vite de ne pas être assez aimables et compréhensives.
Cette pression sociale les oblige à ménager les susceptibilités de leur entourage. Ce travail émotionnel épuise et limite les succès. Il mine leur confiance en elles.
Perceptions et stéréotypes : les compétences sexuées
Les femmes jugées moins talentueuses et moins légitimes
D’après plusieurs études en psychologie sociale, les femmes sont perçues comme moins compétentes et moins talentueuses que les hommes. Ces stéréotypes amènent à sous-estimer les capacités réelles des femmes.
Le plafond de verre
Les femmes s’orientent moins vers des filières d’études et des métiers dits « masculins » car elles anticipent d’être moins bien accueillies et de devoir faire plus leurs preuves que les hommes.
Cette autocensure participe au phénomène du « plafond de verre » : les individus féminins accèdent moins aux postes à responsabilité. Cet environnement n’aide pas, et crée des symptômes de mal-être.
La confiance en soi limite le syndrome de l’imposteur chez les femmes
Le syndrome de l’imposteur chez les femmes ronge l’estime de soi. Il faut que chacune ose enfin croire en son potentiel et s’épanouir pleinement. Les talents doivent s’exprimer, les ambitions se concrétiser, les rêves se réaliser.
Retenez une chose : l’essentiel est de progresser avec humilité, en cultivant nos points forts et en acceptant nos faiblesses. Apprenons avant tout à être nous-mêmes, à aimer nos fragilités comme nos qualités. C’est en s’acceptant pleinement que l’on trouve la sérénité et sa voie.
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